Présentation
Représentant : Monsieur le Maire Jean-Paul FOURNIER
Région : Occitanie
Département : Gard
Population : 149633 habitants
Bassin viticole : Languedoc – Roussillon
Surface viticole : 579 hectares
Avec plus de 154 000 habitants et un territoire de 16 150 ha, Nîmes est la 18e plus grande ville de France.
Nîmes est une ville au charme fou, mondialement connue pour la majesté et l’exceptionnelle conservation de ses monuments Romains
Dans cet écrin de 2000 ans d’histoire, elle séduit par la beauté de son centre ancien, un cœur de ville patrimonial d’exception avec de nombreux hôtels particuliers, merveilles du 16e, 17e et 18e siècle, témoins d’un riche passé, et mise en valeur dans un secteur sauvegardé parmi les beaux de France. Nîmes est labellisée ville d’Art et d’Histoire.
Oxygénée par 470 ha d’espaces verts publics et 1 200 hectares de massifs forestiers, entretenus avec soin, la Ville affiche « 4 fleurs » au label des Villes et villages fleuris. Nîmes est aussi Ville santé OMS et Ville Amie des enfants.
Ensoleillée, douce à vivre, volontiers « réboussière » mais surtout passionnée, Nîmes est riche de son passé et tout à la fois résolument contemporaine.
Les monuments romains, par leur majesté et leur exceptionnelle conservation, contribuent amplement à forger l’identité de Nîmes. Erigés voici 2 000 ans, la Maison Carrée, les arènes, le castellum aquae ou encore les vestiges de l’enceinte romaine font, à juste titre, la fierté des Nîmois.
L’entretien et la valorisation pérenne de cet incroyable patrimoine sont l’une des priorités de l’actuel projet de ville. Les façades de la Maison Carrée ont été entièrement restaurées. La restauration des arènes, opération de très grande ampleur, est en cours. Labellisée Ville d’Art et d’Histoire, plongez au cœur du passé au Musée de la Romanité et vivez l’expérience historique.
Fière de cette identité, la Ville défend ardemment une inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour l’ensemble de ses monuments, sur le thème « L’Antiquité au présent ». La Ville fait appel à des architectes de renommée internationale : Sir Norman Foster pour l’aménagement de Carré d’Art, musée d’art contemporain et bibliothèque ; Jean Nouvel pour Némausus, bâtiment de logements sociaux d’avant-garde ; Jean-Michel Wilmotte pour les rénovations, entre autres, du Théâtre et des Halles et concepteur des Allées Jaurès.
En juin 2018, Le Musée de la Romanité, conçu par Elizabeth de Portzamparc a ouvert ses portes face aux arènes bimillénaires. Son architecture rayonnante offre un nouveau symbole de la ville romaine et un écrin somptueux pour ses collections exceptionnelles.
Contemporaine, Nîmes l’est aussi à travers la riche vie culturelle qui s’y déploie toute l’année. Les différentes scènes accueillent des artistes de renommée internationale, des créations théâtrales audacieuses, de grands spectacles à voir en famille.
Quant aux ferias, qui mêlent traditions locales et musiques actuelles, ce sont des temps forts de l’agenda nîmois ; on vient de loin, même de très loin pour vivre ces jours et ces nuits intenses.
Cinq siècles avant notre ère, les Grecs mettent au point l’art de cultiver la vigne dans la région. Ce sont les Romains qui assurent son développement. À partir du VIIIe siècle, les moines développent de vastes vignobles autour des abbayes. L’abbaye de Saint-Gilles, haut lieu religieux, fournissait en vins les papes alors installés à Avignon.
Au XVIIe siècle, la région connaît un essor grandissant grâce au développement des moyens de communication. La construction du canal du Midi restructure les paysages et voit la région bénéficier de vannes facilitant l’irrigation de la vigne et la production de vins. L’arrivée du chemin de fer accélère ce développement économique. Mais la crise du phylloxéra, repéré pour la première fois dans le Gard en 1864, décime le vignoble français. La vigne quitte les coteaux au profit des plaines riches et des cépages peu qualitatifs.
Après la seconde guerre mondiale, les caves coopératives, dont le développement a été fulgurant, contrôlent l’essentiel de la production. Pour le ministre de l’Agriculture de l’époque, il est temps de restructurer les organisations professionnelles viticoles. Il charge alors Philippe Lamour, brillant avocat parisien, résistant notoire et propriétaire dans les Costières de Nîmes, de cette mission. Cet homme, en collaboration avec le baron Le Roy va devenir un personnage incontournable de la viticulture régionale et marquer à jamais l’identité de la future AOC Costières de Nîmes. Il est à l’origine des VDQS (vins délimités de qualité supérieure), qu’il met en place dès 1945. En 1989, l’appellation change de nom et devient Costières de Nîmes. Aujourd’hui, l’engouement suscité par ses vins, notamment chez les Nîmois, en fait une valeur montante des vignobles de la Vallée du Rhône.
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