Présentation
Représentant : Monsieur le Maire Jean-Paul BILLES
Région : Occitanie
Département : Pyrénées-Orientales
Population : 3737 habitants
Bassin viticole : Languedoc – Roussillon
Surface viticole : 460 hectares
Un riche colon romain, Pecilius, fut vraisemblablement le fondateur de Pézilla et lui donna son premier nom : Villa Peciliani. Après la reconquête carolingienne, Pesillà de la Ribera fut donné en 898 à l’Abbaye de Lagrasse, ce qui en fit, au Moyen âge, un village privilégié. C’est actuellement une agglomération de 3500 habitants, située dans le Riberal, plaine alluviale de la Têt. Son territoire est fortement marqué par l’activité agricole : maraichage et arboriculture dans la plaine, viticulture sur les terrasses de la Têt. Il est équipé depuis le moyen âge d’un réseau remarquable de canaux d’irrigation qui structure le paysage et a toujours participé à la richesse de l’agriculture de Pézilla. On y retrouve aujourd’hui presque 500 hectares de vignes notamment en AOC Muscat de Rivesaltes, Côtes du Roussillon ou encore IGP Côtes catalanes.
Le Centre Historique du village est constitué par une « Cellera », construite sur une petite butte et qui fut entourée de remparts au XIVème siècle, avec une porte gothique dite Porte du « Revelli ». L’église des Saintes Hosties (fin XIXème siècle) a remplacé une église Romane en l’honneur du miracle des Saintes Hosties. La chapelle Saint Saturnin (Xème et XIVème siècle) se situe dans le cimetière du même nom. Sur la place du village, au-dessus de la fontaine, une mosaïque évoque le Pézillanais Sarda Garriga, libérateur des esclaves de l’Ile de la Réunion en 1848.
Le territoire de Pézilla-la-Rivière s’étend sur 1561 hectares étagés entre le lit de la Têt et les anciennes terrasses quaternaires vers Força Réal, le col de la Dona. Les contrastes entre les terres irriguées (regadius) et les terres sèches (aspres) sont forts, cette dualité offre une série de paysages variés et complémentaires, propices à une mise en valeur agricole multiforme. Le lit de la Têt est longé d’une forêt de rivage (ripisylve) très dense sur le territoire qui permet d’absorber les débordements en cas de crue. Au-delà de cette forêt et jusqu’aux premières terrasses, la plaine alluviale est fertilisée par un réseau de canaux d’irrigation, construit tout au long du moyen-âge. L’entretien et la conservation de ce réseau hydraulique servant aussi au drainage des eaux de pluie, constituent un défi majeur pour l’avenir du village. Au IXème siècle, le village s’installe sur un petit mamelon dans la plaine : c’est la Cellera actuelle.
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